Divines Confidences

Divines Confidences

Jour 10

Voici que ce darshan vient de me proposer une belle prise de conscience. Après un très court protocole, je prie Mère de me protéger des égarements. Je viens d’écouter le livre audio de Napoléon Hill « Plus malin que le diable ». Même si je perçois que ce livre a été écrit en fonction de l’intellect et des croyances de son époque, et que je l’entends d’une façon plus actuelle, j’ai constaté que cela avait réveillé en moi, la peur de me fourvoyer dans ma quête Divine, et la peur que le « mal » me gouverne sans que je le vois.  Il faut dire que je sais avoir déjà « chercher » Dieu dans mes incarnations précédentes et avoir été conduite et un peu enfermée par les visions des différents dogmes religieux côtoyés selon les périodes d’incarnation. Je suis consciente, que le mal et le bien, c’est quelque part la même chose, je demande à Mère sa protection. Lorsque je suivais les enseignements d’un Maître Vietnamien, il y a 23 ans, celui-ci nous disait que dans le mal, il y a 90 % de positif, et dans les 10 % restants, il y avait encore 90 % de positif. J’ai compris un jour que tout ce que j’appelais mal, m’avait énormément appris sur moi et fait évoluer. De plus, lorsque j’ai vu qu’il suffisait d’accepter comme partie intégrante de ce que je suis, ce que j’appelais mal, j’ai vu que les situations vécues comme mal, ne se reproduisaient plus dans ma vie. J’ai donc fait un grand ménage, au fur et à mesure des circonstances rencontrées sur mon chemin, et je continue même si je trouve que cela a tendance à s’estomper de plus en plus, à reconnaître, accepter, intégrer, aimer tout ce que je vis qui me procure une sensation désagréable, qui peut être nommée « mal ».

Pour en revenir à ce darshan, suite à mes demandes à la Mère Divine, m’est apparue une de mes constructions que je n’avais pas encore vu sous cette forme : la peur de parler du Divin, en l’appelant Divin. Bien sûr, je sais que cela vient de mes mémoires karmiques entre autre et aussi surtout, que j’ai peur d’être jugée comme quelqu’un qui n’aurait pas les pieds sur terre, alors que j’ai un côté très pragmatique, voir quelquefois cartésien, cataloguée comme une hurluberlue, vue comme une bigote, comme illégitime pour parler des choses de Dieu… et j’en passe… Cela m’a fait une fois de plus, contacter une émotion profonde longtemps inconsciemment refoulée mêlée de peur et de chagrin. Une sensation très douloureuse que l’on puisse me juger dans mon intégrité, ma sincérité, mon aspiration. En même temps, je sais qu’il n’y a que moi qui puisse m’accepter totalement dans ce que je suis et ce que je vis comme merveilleuses expériences. Ce que je fais. Merci mère Divine, pour avoir dénoué ce nœud qui gênait la pleine expression.  



10/03/2017
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