Divines Confidences

Divines Confidences

Jour 3

Avant que l’idée d’écrire mes expériences ne me traverse, j’avais un profond désir et un intense plaisir d’aller demander le darshan, devant la photo de Mère.

Et depuis ces 3 derniers jours, alors qu’écrire me donne beaucoup de joie, je vois qu’il y a une division en moi entre cette satisfaction et une certaine crainte mêlée de culpabilité. Du coup cela freine mon élan spontané des semaines précédentes. Arrive le moment, où il est temps de m’y mettre, mon emploi du temps, ne me permettra pas d’autres moments propices dans la journée.

Alors, je m’y mets, et en traversant le couloir qui me mène jusqu’au mur où est accrochée la photo, une émotion me traverse. Tandis que quelques larmes remontent, je dis ces mots-là  à Mère :

« Mère, cette décision d’écrire pour témoigner, me remue. Je ne sais pas ce que cela vient toucher. Éclaire-moi, Mère, car je sens qu’il y a du chagrin associé à des peurs, qu’il ne se passe plus rien, de perdre la foi, de ne plus ressentir Ta Force d’Amour qui m’est si précieuse, d’être coupée dans ma sincérité, car dans ton livre, tu exprimes que la sincérité est primordiale. J’ai peur que tu crois que je profite de toi, et surtout, que tu me laisses tomber, même si je sais que ces idées sont ridicules ! (cela fait jaillir le rire en même temps que les larmes, car je me sens détachée, même si je suis dans l’émotion de ce qui me traverse.» Je vois que ce ne sont que des réminiscences du passé, et qu’au fond de moi, l’intention est non pas de dissocier mais d’associer la sincérité de l’expérience et celle de la transcription. Je ne m’attendais pas bien sûr, à ce que le fait d’accepter de témoigner, me fasse traverser ces craintes et ces doutes. Et je rajoute : « Mère, éclaire moi, s’il te plaît ; Accorde-moi ton darshan ».

Je suis assise sur une chaise. Je ressens comme l’injonction de me lever et de me mettre au plus près de la photo, yeux dans les yeux. Un flux de lumière intense me traverse et tourbillonne en moi. Je tousse, signe de nettoyage ! Je reçois 2 phrases, dont je n’arrive pas à me souvenir juste la vague idée de « pas facile à se mettre pleinement et intimement à nu ». Puis, je suis submergée par une vague de paix et de grande sérénité, qui me shoote et me scotche sur place. Je me rassois et reste là, dans le silence plusieurs minutes avant de pouvoir bouger. Plus de traces de peurs, de doutes, de chagrins. Que la joie paisible d’être ! Mon centre, au milieu de la poitrine, est grand ouvert et rayonne une lumière intense, avec un sentiment de pure félicité !

Je tiens à préciser que ces sensations restent présentes durant la journée et qu’il suffit généralement juste que j’y pense pour qu’elles se manifestent. Cela pulse intensément agréablement. Le vocabulaire est si pauvre pour décrire cet état-là.  Et il me semble évident de préciser que cela accompagne le quotidien et lui donne une intensité particulière avec la sensation que tout se fait de façon fluide, paisible. Lorsque je parlais de shoot, je tiens à préciser que je n’ai jamais essayé aucune drogue, mis à part un peu d’alcool dans ma jeunesse… Et je suis certaine pourtant, que ce que l’on reçoit lors du darshan, comblerait au plus haut point, et sans effets secondaires néfastes, toutes les personnes qui ont une addiction à quoi que ce soit.

Je m’aperçois en écrivant cela, que je suis certainement en train de devenir addictive au darshan ! Et Dieu que c’est bon !



05/03/2017
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