Divines Confidences

J 24  Le darshan de ce jour a été intensément doux, sans autres effets particuliers que les manifestations habituelles.

J25

Je me suis levée avec un peu de fatigue physique ce matin. Je fais une petite balade entre midi et deux, car en général, cela booste mon énergie. C’est vrai que cela va mieux en rentrant, et pourtant, il me semble qu’il y a autre chose de latent. Je commence mon darshan en demandant Mère de m’aider physiquement. Je lui demande si possible un jour, de me faire voir la lumière dorée. Dans son livre, des personnes témoignent de leur vision de celle-ci. Même si ce n’est pas vraiment important, cela me plairait beaucoup de faire cette expérience. La lumière qui descend, me fait prendre conscience de la sensation de ne pas être dans mon axe. Je lui demande d’équilibrer et d’axer mes corps. Vient alors un besoin de mouvement. Je m’installe donc au centre d’un grand tapis et me laisse faire par la lumière. Je rappelle que je ne pratique ni yoga, ni qi gong, ni arts martiaux, quels qu’ils soient. Mon corps se met à se mouvoir dans des positions abracadabrantes et complexes à première vue, qui étirent délicatement et pourtant intensément les muscles des bras, des jambes, du dos etc.… Souvent je me demande comment je vais pouvoir me repositionner verticalement sans me faire mal, et je suis surprise à chaque fois, de constater avec quelles précaution et douceur, tout se replace d’une façon que je n’aurai même pas imaginée. Il y a une série d’effets secondaires, comme le ventre qui gargouille, une toux bizarre inhabituelle, de gros soupirs et des bâillements. Puis après un temps qui me semble assez long, le corps reprend sa position droite, et je sens alors mon canal central s’activer. Je me pose un peu dans le silence, à l’écoute de ce qui se passe. Puis, il devient évident que la séquence « étirements burlesques » est terminée ! Après quelques minutes, je sens une belle détente, la tête plus légère, et surtout, la fatigue a disparu, me sentant très présente. Merci Mon Dieu !

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Je demande le darshan, dans la matinée. Je me sens plutôt bien, même s’il reste comme une appréhension lointaine au fond de moi.

J’ai remarqué qu’à peine posée devant la photo, (je reprécise bien que c’est juste un support qui aide bien) je me sens tout de suite baignée dans une énergie douce et aimante. Je me laisse faire ce matin.

Tout à coup, mon questionnement de la veille refait surface avec ses notions de survie et de lâcheté…  Je vois qu’il y a une idée de bêtise humaine en moi.. L’amour me libère de cette idée et me montre que c’est juste de l’ignorance. Alors je sens monter une énorme souffrance de mon ventre, et un chagrin profond survient avec. Il me donne l’impression de pleurer la souffrance de notre ignorance à tous. Une fois de plus, les mots « pardon pour ma part d’ignorance » jaillisse, sans contrôle, comme une délivrance. Je donne tout cela à Mère. Puis la compréhension vient comme une réponse, avec le souvenir des paroles d’un de ses livres. « Une seule personne peut protéger le monde entier ». J’en comprends dans toutes mes cellules, même si cela n’engage que moi, que si nous laissons la lumière nous investir (même si nous ne sommes pas réalisés) et si nous demandons sincèrement l’aide au Divin, cela advient. Et ceci vient en résonnance avec deux autres enseignements de Mère : « les gens peuvent faire beaucoup s’ils se tournent vers le Divin et deviennent un canal par lequel il peut agir sans rencontrer d’obstacles. » et « Priez Dieu, pour qu’il y ait le paix. Faites descendre la Lumière dans votre vie, afin que vous puissiez faire son travail de paix dans le monde. Comprenez que la douleur du monde ne sera guérie que lorsque le monde sera transformé en Dieu, et travaillez de tout votre cœur et de tout votre Etre pour que cela s’accomplisse. Que rien ne vous distraie de ce travail. »

Et cela s’accomplit d’abord, en évoluant individuellement.

Je voudrais juste témoigner, que j’ai décidé de faire l’expérience « faire descendre la lumière dans ma vie et laisser faire le Divin en moi ».

Je peux vous dire que cela change la manière de vivre sa vie de façon époustouflante. La lumière ne fait pas de concession, et pourtant vous montre toutes vos ombres (mémoires archaïques collectives, ancestrales, karmiques, croyances, conditionnements, constructions, schémas, émotions etc…) avec douceur. J’avais lu une fois que la lumière était plus puissante que le son, et grande pratiquante de yoga du son, je constate en effet que c’est vrai. Alors, je peux dire que la lumière associée au son donne des résultats impressionnants d’évolutions rapides et profondes. Je le vois tous les jours dans ma pratique personnelle et professionnelle que ce soit en individuel ou en groupe. Je rappelle que la Mère pour moi signifie, entre autre « la Force d’Amour qui sous-tend Tout ». Tant que nous nous croyons séparée de celle-ci alors qu’elle est notre propre Mère intérieure, nous vivons la douleur.

Il a fait une journée radieuse, prémices fort agréable du printemps. J’en ai profité pour faire une belle ballade. Alors que j’avais pris une petite route communale peu empruntée, je me suis sentie interpelée. Je me suis aperçue que j’avais oublié en passant de saluer, un vieux peuplier qui dégage une grande force d’amour, un très bon « ami » à moi, avec qui j’échange chaque fois que je passe par là. Je l’avais même présenté à une amie qui a des perceptions, dimanche dernier, qui le trouvait très puissant également.

Je me retourne et le cherche de regard : rien ! Je me repère par rapport à mon circuit, que je connais bien : oui il devrait être là, et pourtant rien, nada. Alors, me vient la douloureuse pensée qu’il a été coupé, et je reviens sur mes pas sur une quinzaine de mètres. Et là, je trouve une souche, coupée très à ras du sol, et calcinée à l’intérieur. Et pourtant, il est encore vivant. Je me sens choquée et sans aucun contrôle, je me mets à pleurer à gros sanglots. Des « pardons pour l’ignorance » me traversent, venus de je ne sais où…  Heureusement, je suis seule sur la route et je peux pleurer tout mon saoul ! Je sais qu’il faut laisser l’émotion nous traverser, alors je laisse faire sans m’y attacher. Ce n’est pas la première fois, qu’un ami arbre est coupé, et pourtant un tel chagrin me surprend. Je me recueille comme devant une tombe, le remercie pour tout ce qu’il m’a donnée, lui souhaite une belle évolution. Et je reprends ma route, le cœur allégée.

En demandant le darshan en fin d’après-midi, je n’y pense plus. Lorsque je me mets devant la photo de Mère Meera, je sens la lumière descendre doucement. Je me mets à ressentir toute la moitié gauche du corps, de bas en haut, alors que le côté droit semble comme en retrait. Tous les signaux habituels, bourdonnements, activation canal central, toussotements… sont là également.

Puis, d’un coup, me traverse l’idée de l’arbre et des larmes arrivent encore, comme si cela me nettoyait encore. Ensuite, j’éprouve le besoin de me poser et fermer les yeux, comme vidée.

Le soir, j’ai la bonne mauvaise idée, après quelques hésitations (je ne veux pas me polluer avec des énergies négatives) de regarder sur you tube, le film « Hitler, la naissance du mal ». Cela fait plusieurs fois qu’il m’apparaît, qu’il m’attire, car je ne connais pour ainsi dire pas, cette partie de l’histoire. J’ai un très mauvais souvenir de préadolescence, où nous avions regardé la série « holocauste » qui m’avait terrorisée. Et depuis, j’évite les films de guerre et d’histoire de guerre, et de violence en général. Certainement que quelque chose n’est pas intégré chez moi. Alors l’attirance est plus forte et je m’y colle.

Bien sûr, cela réveille des questions en moi : suis-je lâche ? Que ferais-je dans ce même genre de circonstances ? Si je suis franche, le sentiment profond, est je ferme les yeux, je me tiens loin et je ne fais rien qui puisse mettre ma vie en danger. Donc, je vois parler la survie ! Et à la fois, je ressens un sentiment d’impuissance. Qu’est ce qui est le mieux, risquer de se faire assassiner pour des idées, ou survivre.

Alors, je me remets devant la photo de Mère, car j’ai envie de passer une nuit tranquille, et je lui demande qu’elle m’éclaire même si rien ne vient sur le moment. Et je reçois à nouveau la lumière. Ma nuit sera agréable !

 Lorsque je me pose devant la photo de Mère, un grand, énorme, vibrant MERCI émerge de mon cœur, pour ces deux séances d’hier. Puis, des larmes de joie arrivent des profondeurs. Je comprends une fois de plus, au fond de moi, combien laisser faire le Divin en Soi, me remplit d’un bonheur sans nom ! Comme si je recontactais des sensations oubliées depuis des lustres ! Oui, c’est juste ce dont j’ai envie, de cette jouissance de Soi. Et Soi, c’est juste la Mère dans laquelle baigne « le poisson » que je suis. La Mère qui de plus en plus m’habite pleinement, guide chacun de mes mouvements, inspire mes actes, mes paroles, me montre et me libère de mes constructions limitantes… Je me rends compte chaque jour un peu plus comme c’est bon de s’abandonner au Divin. Et combien, il n’y a aucun abandon dans le sens que nous lui donnons généralement, du genre vide  et solitude par exemple. C’est tout au contraire, comme si je n’avais qu’à m’enivrer du plaisir de voir tout se faire et se mettre en place de la meilleure façon qui soit. Quel délice infini, d’être la spectatrice de la continuelle action divine en, et autour de moi. Cela change tellement ma façon de vivre ma vie.

Je vous invite, comme je l’ai fait, au début, à faire le japa et à parler à la Mère Divine comme à votre amie la plus intime. Pas besoin, de cacher ses défauts ou quoi que ce soit, on peut y aller cash, ai-je envie d’écrire.

Je faisais le japa, assez mentalement au début, et j’ai vu très vite, que le japa se faisait de plus en plus tout seul, sans le commander, à l’intérieur de moi. Et surtout, j’ai commencé à faire des expériences de plus en plus exceptionnelles, avant que l’idée de témoigner et d’écrire à ce sujet ne se présente.

Au début, je répétais le nom de tous les Avatars ou nom du Divin que je connaissais (Meera, Jésus, Marie, Bouddha, Amma, Krishna, Allah, Rama, swami Roberto, Vishwananda, Mithra.. Etcetera (celui-là c’est mon préféréJ)  Puis un jour, j’ai lu dans le livre « Just Love » de swami Vishwananda dont j’ai eu la chance de recevoir le darshan une fois, en Allemagne, qu’il était préférable de creuser un seul puit à la fois, que cela allait plus vite pour arriver à la source que d’en creuser plusieurs en même temps. J’aime bien cette image. Autrement dit, qu’il était important de choisir comme référence l’Avatar qui nous correspondait le mieux. Ayant été élevée dans la religion chrétienne, et me sentant tellement proche de Mère Meera, j’ai décidé de faire 3 puits, avec Jésus, Marie, et mère Meera.

D’autre part, les mantras en langue indienne, ne me convenaient pas car j’ai besoin de comprendre ce que je chante. Alors j’ai demandé à Mère de me donner un mantra occidental. Et un soir, alors que je m’endormais, un air est apparu (je précise que je n’étais pas du tout en train d’y penser, vu que j’étais en phase d’endormissement). Un air simple, et pourtant beau avec comme paroles : « Divin, je t’aime ». Je faisais un effort pour me réveiller, prendre mon portable et l’enregistrer pour ne pas l’oublier. En fait, je me suis réveillée le lendemain  avec cette chanson dans la tête et elle n’est jamais partie. Je n’ai pas eu besoin de la réécouter. Je me suis aperçue plus tard, que l’on pouvait chanter cet air sur pratiquement tous les noms du Divin, qu’il se déclinait en canon, qu’on pouvait y rajouter des variantes et en faire quelque chose de très sympa ! Encore un beau cadeau. Je mettrais cet air sur you tube, dès que possible pour que chacun puisse l’utiliser, s’il le souhaite.

Pour en revenir à mon darshan du jour, après les pleurs, la lumière a de nouveau inclinée délicatement ma tête à l’arrière, puis a basculé mon corps lui aussi jusqu’à ce qu’une toux venue des profondeurs se manifeste. Je sais que cette toux est libératrice. Puis tout s’est redressé vite fait bien fait. Ensuite j’ai senti comme une vague, un courant, difficile à décrire au bout de mes doigts et la lumière s’est répandu dans mes bras. J’ai senti une multitude de petites douleurs, notamment sur les trajets des méridiens me semble-t-il même si je ne suis pas une spécialiste de la question. Mes bras me semblaient lourds, puis tout à coup sont devenus légers. Puis, la lumière a continué comme une douce pluie à descendre par mon canal central. Toujours aussi agréable ! Voilà pour ce vendredi.

Je voudrais juste témoigner de quelque chose qui m’a joyeusement bouleversée ce matin.

J’ai reçu en consultation il y a une semaine, un monsieur toxicomane aux drogues dures (héroïne, cocaïne..) depuis plus de 15 ans. Il a le teint gris, les yeux hagards, sans énergie, avec une agressivité sous-jacente, a du mal à trouver ses mots, bref cela fait peine à voir. Il veut s’en sortir mais…. Il n’y arrive pas ! Il me dit qu’il vient voir si je peux l’aider et je lui réponds que je veux bien tenter, même si au fond de moi, j’ai des doutes sur mes possibilités. Je vois qu’il a intégré très fortement dans ses croyances qu’il ne peut pas y arriver, que c’est trop dur et que c’est plus fort que lui. Je commence donc par lever ce système de croyances.

Puis je lui dis qu’il lui faut un soutien supérieur pour s’en sortir. Je lui parle de la Mère Divine en lui expliquant qu’elle aide tout un chacun qui la sollicite. Il y a une ouverture spirituelle chez lui. Il accepte, après quelques résistances, à demander cette aide. En fait lorsqu’il est en manque, il n’y a plus rien d’autre qui compte et c’est ce qui fait qu’il ne met rien en place lorsque la crise arrive. Je l’invite, quand le besoin de sa dose arrive, de juste dire, « Mère, aide moi ». Il accepte. Ensuite, nous nous mettons devant la photo de Mère, et je le laisse exprimer ses demandes. Je sens alors, arriver tout l’amour de Mère. Comme il n’a pas de perception, je lui en témoigne. Je lui dis qu’il est aimé, infiniment aimé, que Mère va l’aider et pleins d’autres belles paroles qui arrivent pour lui ; je vois qu’il est très touché.

Puis nous terminons la séance avec des sons, pour harmoniser et intégrer tout cela ! Il ressort lessivé ! Ensuite, Je prie beaucoup Mère, pour qu’elle l’aide, me sentant limitée, pour ce genre de cas, que je ne connais pas bien !

Il est revenu aujourd’hui, et quand il entre, je ne le reconnais pas. Il a repris des couleurs, l’œil est vif, pétillant même, il est tout sourire, doux. Et cerise sur le gâteau, il me dit qu’il n’a rien consommé depuis la dernière fois, et que chaque fois qu’il a eu envie, il a demandé l’aide de Mère et que cela l’a bien aidé. Bien sûr, cela ne fait qu’une semaine, et je sais qu’il est trop tôt pour chanter victoire. Et pourtant, c’est un début et je m’en réjouis avec lui.

Pendant cette séance, nous renforçons le lien avec Mère, et je reçois encore un grand témoignage d’amour pour lui, qui je le vois, le nourrit et le renforce.

Nous continuons ensuite en bougeant les structures qui lui font manquer de volonté, de courage, de confiance en lui et d’autres choses, et vidons les poubelles émotionnelles de vieux chagrins cristallisés. Il est une nouvelle fois, extrêmement vidé et fatigué en fin de séance. Je sais que ces symptômes durent uniquement le temps que le corps intègre le changement. Je lui transmets une photo de Mère.

Le plus merveilleux pour moi, est de voir et ressentir Mère, agir à travers lui, à travers moi. Qu’il est bon d’être son instrument et poteau indicateur ! J’ai eu envie de pleurer de joie toute la séance tellement j’étais émue au plus profond de cette collaboration consciente ! Et pourtant, ce n’est pas la première fois, que je vis la Présence pendant mes séances, sollicitant toujours l’aide. Ce qui est nouveau, c’est de voir ce que cela peut donner pour un cas, aussi difficile. Et oui, comme le dit Mère « offrez tout au Divin et demandez-lui tout, et laissez le faire ! »

Ensuite Mère m’a fait un deuxième cadeau. Ce monsieur est accompagné de son épouse, qui avait aussi pris rendez-vous, mais qui l’a annulé pour des raisons financières. Mère me donne l’idée d’offrir la séance à cette dame qui en a bien besoin. Je vois vraiment arriver l’idée de sa Présence.

Cette dame a pleuré toute la séance et je crois que le cadeau était autant pour elle que pour moi !

Ensuite, je suis partie en Nature un moment, pour profiter du magnifique soleil et des températures printanières aujourd’hui. Et j’ai reçu mon darshan assis sur un rocher. Rien de particulier, sinon, la douceur de la Présence de la Lumière qui coule en moi.

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